Comment lutter contre le stress ?

Stress, et si c'était la cause de vos maux ?

Personnellement, la petite phrase « c’est le stress, détendez-vous » est une des expressions qui m’agaçaient le plus. Je trouvais cela facile de mettre sous le mot « stress » tous les désagréments que je rencontrais. La peau du décolleté qui gratte, oh c’est le stress ! Mal à l’épaule ? C’est le stress. Etc.

Mais avec le recul, après avoir poussé le niveau de stress jusqu’au burn-out, je dois bien reconnaître que ce n’était pas complètement faux, que le stress est plus pernicieux que je ne voulais l’admettre.

Et vous, qu’en prensez-vous ?

Le stress, un phénomène chronique

Stress : « syndrome général d’adaptation », « réponse physiologique au changement ». Voilà la définition de Hans Selye.

Le stress évolue en 3 stades :

La phase d’alarme : un loup apparaît devant vous en forêt, votre patron entre en furie dans votre bureau. Tout va trop vite. Votre cerveau doit décider si c’est l’attaque ou la fuite qui vous donne le plus de chance de survie. Vous agissez. Tension des muscles, accélération cardiaque, augmentation de la tension. Cette phase est éphémère.
La phase de résistance ou d’adaptation : l’organisme passe du mode sprint au mode marathon. Le loup ou le chef sont repartis, mais ils peuvent à tout moment revenir. L’hyper-vigilence se met en place.
La phase d’épuisement : l’organisme tente le tout pour le tout et relance sans arrêt les phases d’alarme.

Stress : des impacts physiologiques très importants

En phase d’alarme, le magnésium et le zinc fuient. Le cortisol commence à augmenter.

En phase de résistance, la production de cortisol s’enflamme. La sérotonine et la dopamine chutent. Les minéraux fuient.

En phase d’épuisement, nous sommes incapables de faire face au stress. Les surrénales ne fonctionnent plus. Le niveau de cortisol est au plus bas.

Quelques conseils pour être moins stressé (e)

Le stress est un domaine très complexe, donc je ne vais pas pouvoir tout vous dire. Je vous invite à prendre rendez-vous pour une approche personnalisée, et qui s’inscrit dans le temps. D’autant qu’une des principales solutions est de pouvoir parler et d’être écouté(e).

Voici quelques conseils. Ceux-ci ne remplacent en rien toute approche médicamenteuse. Si vous êtes sous traitement, parlez-en à votre médecin au préalable.

1) L'ALIMENTATION pour lutter contre le stress

Favoriser les aliments riches :

En magnésium (puisqu’il fuit sous stress)
En tryptophane (précurseur de la sérotonine, elle-même précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil)
En oméga 3
En sélénium (cofacteur important du renouvellement des neurotransmetteurs, sa carence peut amener de l’anxiété)
En vitamine C (permet de réduire les cas d’insomnies et d’anxiété, ainsi que de la dépression)
En vitamine B

2) La phytothérapie, aide contre le stress

Ces 3 plantes peuvent vous aider

Rhodiole (rhodiola rosea) : résistance physique et psychique, anxiété, angoisse, spasmophilie, stress lié à un évènement prévu (examen, prise de parole public…), fatigue, surmenage.
Passiflore (passiflora incarnata) : réduit la tension nerveuse, l’irritabilité, calme l’hypertension et les palpitations dues au stress, sédative.
Griffonia (griffonia simplicifolia) : prévention des troubles de l’humeur, antidépressive, meilleure concentration du taux de sérotonine.

Les principes actifs de certaines plaintes peuvent inhiber, ou au contraire augmenter l’action de différents médicaments : anticoagulants, veinotoniques, progestatifs, antidépresseurs, etc. Il est important de signaler à votre médecin/pharmacien tout traitement médicamenteux en cours avant de débuter un traitement phytothérapeutique

3) des huiles essentielles pour se relaxer

Voici 3 huiles essentielles qui peuvent vous aider.

Bois de rose (aniba rosaedora var. amazonica) : l’huile essentielle de Bois de Rose aide à lutter contre la dépression et chasse des idées noires. Elle a une action tonique, elle stimule la créativité et donne de l’assurance. Enfin, elle permet d’aller à l’essentiel, ce qui la rend très intéressante en période d’examens.
Gingembre (zingiber officinale) : l’huile essentielle de gingembre redonne de l’optimisme. Elle donne aussi du courage à ceux qui pensent être inférieurs aux autres ou qui ont peur de ne pas être à la hauteur.
Ravintsara (cinnamomum camphora CT cinéole) : l’huile essentielle de ravintsara redonne entrain, créativité et confiance en soi.

Employez les huiles essentielles avec modération et précaution. Les huiles essentielles sont très puissantes.
Les huiles essentielles ne doivent pas être appliquées sur les yeux, le contour des yeux, ni dans les oreilles. En cas de contact, appliquez abondamment une huile végétale neutre, puis rincez à l’eau. Consultez rapidement un médecin. Les huiles essentielles doivent être impérativement diluées pour une application sur les muqueuses.
Gardez toujours les huiles essentielles hors de portée et hors de vue des enfants. Pour leur sécurité, ne jamais retirer la capsule codigoutte des flacons des huiles essentielles.

L’usage d’huiles essentielles est déconseillé pour les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes épileptiques, les personnes hypersensibles ou présentant un cancer hormono-dépendant, et plus généralement celles ayant des problèmes de santé. Sauf avis médical, n’utilisez pas non plus d’huiles essentielles chez les bébés et les enfants de moins de 3 ans. Pour les enfants de plus de 3 ans, utilisez-les exclusivement sous contrôle médical.
Les injections d’huiles essentielles sont rigoureusement interdites.
En cas d’allergies respiratoires ou d’asthme, évitez d’inhaler directement les diffusions d’huiles essentielles.
N’associez pas huiles essentielles et traitements médicamenteux sans avis médical.

4) La respiration pour se détendre

C’est à la fois ce qui semble le plus simple (il n’y a qu’à respirer !) et ce que je trouve le plus compliqué. Quand on est vraiment stressé(e), on a toujours du mal à se poser, même 5 minutes pour respirer en toute conscience.

Essayez la cohérence cardiaque ! Son efficacité a été prouvée.